Les films d’Alain Gomis ont toujours pour moi cette puissance et cette profondeur thématique et esthétique conférée par la magie du cinéma à ceux qui le maîtrisent. De son court métrage « Petite Lumière » en passant par « l’Afrance » ou « Tey », Gomis nous a largement prouvé qu’il était doué et taillé pour le 7e art.
Comment trouver les formules justes pour parler d’un film célébré partout où il passe ? Il y a quelques jours, c’est la Berlinale qui lui attribuait son grand prix du jury.
La question maintenant est de savoir si le jury du FESPACO 2017 pour une seconde fois osera lui remettre l’étalon d’or de Yennega ?
Il égalerait ainsi un autre grand du cinéma africain des années 90: Souleymane Cissé.
La littérature africaine a Alain Mabankou, le cinéma africain pour notre grand plaisir tient Alain Gomis.
Lamoussa LILYALLA