On entre dans ce film par des images de la nature : cascades, fleurs, plantes et biodiversité, puis le corps d’une jeune femme sur fond blanc, slip blanc, tenant une fleur… La nature telle que nous l’avons trouvé en venant au monde, est belle et ça se voit dans ce film. Pourquoi donc « l’amputer », la « mutiler » ?
« Moi Coumba, je suis blessée » … Témoignages glaçants, poignants… Le témoignage de Hadja Idriss Bah est fort, direct, profond.
Des films sur l’excision, on en a vu, alors l’auteure comprend qu’il faut renouveler le propos pour le faire mieux passer. Et son pari est réussi.
A l’hôpital de Montreuil, le travail de réparations des femmes excisées, fait écho au travail du pionnier burkinabè en la matière, le Pr Akotionga.
Le titre fait référence littéralement à la perte d’un corps… en même temps qu’il évoque le choix de s’exprimer sans aucune retenue.
« Je veux aller à la rencontre du quotidien des populations et des gens qui nous ressemblent ou ne nous ressemblent pas pour nous interroger sur la façon dont les autres gèrent des questions qui nous interpellent tous. » Tout est dit.
K.K
mlaheureusement la place des afriodescents dans le FESPACO se retrécit d’année en année. C’est Tom sank qui les avaoent invités mais on ne voit pas beaucoup leurs films maintenant.
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