« Ce qui compte, c’est d’avoir quelque chose à dire. » Voila le crédo de Karim BOUKHARI, réalisateur de ce film et par ailleurs journaliste, poète, nouvelliste, progressiste et militant. Et son court-métrage « Aziya » transpire de cette vision et de cette force que lui confère toute son expérience.
« Adil, homme arabe, commande une prostituée pour la nuit. Quand elle arrive, il découvre qu’elle est noire ». La jeune femme subira humiliation, mépris et dédain sans broncher, pourvu qu’elle soit payée.
L’option d’utiliser une image en noir et blanc pour parler sans le nommer de racisme nous parait judicieux.
G.D.