Guitariste, rockeur mossi, Jacob a été éduqué à la dure au palais du Mogho Naaba. Mais cela lui a aussi permis de côtoyer de multiples personnes dont cet artiste peul, virtuose du Kundé qui va l’initier petit à petit. Ses chansons actuelles transpirent de ces années d’apprentissage de la tradition au sein du palais royal.
Même Abdoulaye CISSE, l’inusable doyen de la musique nationale, salue son style particulier (à mi-chemin entre warba et wenega) qui l’a vraiment impressionné.
« Le Rock mossi » apparu inclassable à ses débuts aux yeux des promoteurs et producteurs, fini par s’imposer grâce a la ténacité et à la conviction de Jacob qui comme le souligne sa femme « ne lâche jamais ». C’est la rencontre avec (comme toujours) André, un expat qui va finalement permettre à « l’étoile de l’orphelin de briller enfin »