Film étrange s’il en faut, le « nerf de la guerre » surprend, étonne, déstabilise.
Pendant une bonne moitié du film la riche bande sonore nous accapare, entrecoupée d’images en surimpression.
« Où nous mène l’auteur ? » est-on tenté de se demander.
Le discours bien rodé des vendeurs d’illusion nous semble familier. Ce qui intrigue, c’est ce tour de prestidigitation sous-jacent, la grande messe a pour but d’en mettre plein la vue aux nouveaux adhérents de la « société » et de les inciter à « payer leur adhésion sans calculer ».
Promesses en fumée ! L’omelette a cramé !
Alors qu’ailleurs ce genre de pratiques sont interdites ou règlementées, en Afrique ces systèmes d’arnaque pyramidale ont cour et prospèrent.
Et, autre mérite… C’est assez rare pour qu’on le souligne, le film a été dédié à Aimé Kouka Zongo, l’étoile filante du cinéma burkinabè, parti trop tôt.
G.D